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WWoW - maroquinerie végétale à impacts positifs

Vous demandez, nous faisons : voici la première d'une longue liste d'interviews de nos partenaires à impacts positifs ! Quelles sont leurs valeurs ? Comment ont-ils eu le déclic ? Comment veulent ils sauver le monde ? On leur demande.

On commence cette série par la créatrice de WWoW (prononcez waw, parce ses créations le sont vraiment), une marque de maroquinerie végétale engagée.  On parle ensemble d'ananas, de wonder women, de petites briques, mais aussi d'impacts positifs évidemment.

Cette série sera enregistrée en audio puis retranscrite à l'écrit sur Ethic'échos. Mais si la versio audio/podcast vous intéresse aussi, faites-nous signe !

Hello ! Est-ce que tu peux te présenter rapidement ?

Je m’appelle Salomé et je suis la fondatrice de WWoW qui est une marque de maroquinerie végétale fabriquée en France par des personnes en insertion.

Quel genre de produits propose Wwow ?

On fabrique des sacs, de la petite maroquinerie (des porte monnaies, des portes cartes, des protège passeports…), et des bijoux.

Ils sont fabriqués en fibres végétales, principalement en piñatex donc en recyclant des fibres de feuilles d’ananas.

Les chutes sont utilisées pour des bijoux : des boucles d’oreilles et des colliers !

Il semble y avoir beaucoup de valeurs derrière ton initiative : raconte-nous tout !

Je pense qu’il y a beaucoup de choses qui tournent autour de la bienveillance.

Il y a bien sûr le choix des matières qui sont des choses brutes qui existent dans la nature.

Mais ça touche aussi au sujet de l’insertion. Je dis souvent « on » : les patrons je les fais avec une maroquinière, qui les apporte en atelier et des personnes en insertion les découpent et les fabriquent. C’est l’idée d’aider des personnes qui ont été éloignées de l’emploi. Ne pas porter de jugement, être bienveillante et faire au mieux.

On parle souvent de compenser son impact, mais là l’idée c’est carrément d’avoir un impact positif.

Boucles d'oreilles issues de la dernière collection de WWoW, à partir de chutes de tissus 

Wwow c’est une onomatopée, mais aussi un acronyme… Tu peux nous en dire plus ?

Oui, WWoW c’est Wonder Women of the World ! Principalement parce qu’il y a surtout des femmes en ateliers d’insertions, mais aussi pour toutes les femmes qui vont porter les produits. Elles peuvent être actrices de leur vie. Il y a pas mal d’injonctions, même dans le féminisme, à être « comme-ci ou comme-ça ». Mais je pense qu’il n’y a pas qu’un type de femme, chacune peut prendre les rênes de sa vie. C’est ok d’être qui on veut être et juste de faire au maximum ce qu’on peut.

Psssst : on se glisse au milieu de votre lecture pour vous dire que vous avez -15% sur tout le site de WWoW  et la livraison gratuite avec le code "ethicadvisor" ! On vous a négocié ça, parce qu'on vous aime beaucoup.

Vous cherchez le lien de la boutique ? Il est là.

Qu’est ce qui t’a poussée à monter WWoW ?

J’étais en voyage en Asie du sud est, et j’ai vu toutes ces femmes tisserandes qui tissaient des tissus incroyables. Elles se passaient ça de génération en génération. Et j’ai trouvé ça fou parce qu’elles étaient hyper fortes, la journée elles s’occupaient des enfants, elles étaient aux champs, et le soir elles se mettaient autour du feu et toutes les générations se retrouvaient pour tisser. Il y avait un très beau lien qui se créait grâce au tissage entre les femmes.

Et puis clairement ça manquait aussi, beaucoup de marques font des sacs français mais en cuir, ou véganes mais fabriqués au bout du monde. Et… Ce n’était pas très optimiste. J’avais envie de proposer une autre solution que juste remplacer le cuir par du plastique.

Tu tiens aussi beaucoup au Made in France ?

Autant que possible… Mais même en dehors du territoire il y a un impact positif. L’ananas ne pousse pas en France. Les feuilles sont donc récupérées aux Philippines par des coopératives d’agriculteurs, ce sont des feuilles qui sont d’habitude jetées ou brûlées et là elles sont rachetées aux agriculteurs, ce qui permet un revenu supplémentaire. Le pinatex est transformé en Espagne et après ça arrive en France pour toute la conception !

Un déclic pour lancer ta marque ?

Non ! (rires) Honnêtement ça a été évolutif, je savais juste que voulais créer quelque chose. J’ai suivi un mooc (Massive Open Online Classes) de Ticket for change pendant mon voyage en Asie du Sud est et ça s’est concrétisé !

Une pièce fétiche dans ta collection ?

J’adore les boucles d’oreilles ! Mais en maroquinerie j’ai surtout un faible pour le protège passeport. Parce qu’il a un super design, un peu graphique qui peut se porter recto verso. Et il associe du pinatex et du liège ! La version noire et dorée je la trouve simple, élégante et classy en étant un peu flashy.

Le protège passeport en question

Un moment marquant dans ton histoire ?

L’ouverture de l’atelier boutique aux Grand voisins (même si ça va bientôt fermer), c'était l’aboutissement de beaucoup de travail. Un moment hyper fort !

Mais je suis aussi intervenue dans une Fashion Revolution Day sur une webradio sur le canal St Martin (Paris), et c’était hyper cool parce que c’est toute une semaine où on se retrouve tous pour se dire que tout ce qu'on fait c’est ok et qu’on va changer le monde.

Un conseil à quelqu’un qui a envie de changer le monde aussi ?

Je dirais qu’il faut y aller par petites étapes. « C’est mieux que chacun fasse du zéro déchet imparfaitement plutôt qu’une poignée le fasse parfaitement. » L’essentiel c’est de commencer et de mettre progressivement des briques en place, parce que c’est le plus facile. Un gros changement ça peut faire peur, alors qu’une petite étape c’est plus facile. Et ça a déjà un impact !

Comme quand on dit qu’on va faire du sport : on se dit qu’on va le faire trois fois par semaine, ça fait beaucoup et on le fait jamais ! Alors qu’en commençant une fois par semaine on peut augmenter petit à petit le rythme. C’est pareil pour passer un zéro déchet ou monter une entreprise : je pense qu’il faut y aller progressivement.

Est-ce qu’il y a un dernier point que tu aimerais aborder ?

On a rejoint le mouvement 1% for the planet, qui est un mouvement philanthrope qui incite les entreprises à reverser 1% de leur chiffre d’affaire à des associations qui lutent pour la défense de la planète. La première année je n’ai pas nommé une association particulière parce que je trouve hyper compliqué de faire un choix. Mais cette année j’aimerais faire un sondage pour que la communauté choisisse !

Une question à poser au prochain invité ?

Hmmm... Je dirais "Quand sera ton prochain repas veggie ?" !

C'était la première de la liste, on se retrouve donc dans le prochain épisode pour la réponse du prochain invité !

NOTES SPÉCIALES POST INTERVIEW :

- Tous les produits sont labélisés PETA : oui WWoW est une marque végane !

- Pour la fête des mères, vous avez jusqu'à mardi (02/05/20) pour être sûr.e que le colis arrive à temps !

- Avec le code "ethicadvisor" vous avez -10% sur TOUS les produits WWoW ! C'est par ici.

- Le MOOC dont parle Salomé est trouvable ici.

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